mardi 13 septembre 2011

Aérateurs d'eau en question, y compris pour des coraux

Il y a parfois des communiqués qui vous font râler et, ce matin, j'ai quasiment poussé un cri d'effroi lorsqu'un spécialiste (enfin, on aurait presque pu le penser...) affirme, suite à une question d'un téléspectateur de France 2, que la présence d'un bulleur (un aérateur d'eau) est nécessaire, vois indispensable si on extrapole un peu, à la maintenance d'un poisson dans aquarium. Après avoir fait l'éloge d'un aquarium complet, y compris avec un système de filtration valable, la réponse est curieuse et interpelle! En fait, et comme cela est expliqué dans une réaction intitulée pas d'aérateur pour le poisson rouge, il faut effectivement réagir à cette sorte d’ineptie totalement incroyable. Bien sûr, le bulleur n'est absolument pas utile, voir totalement déconseillée dans le cas de présence de plantes d'aquarium. En effet, les plantes aquatiques ont bien plus besoin d'engrais sous forme de CO2 que d'oxygène et azote de l'air! Le sujet portant sur le poisson combattant en même temps que sur le poisson rouge (entre autres espèces d'eau douce), l'erreur est grandiose avec le poisson combattant dont le système de respiration est muni d'un labyrinthe... En résumé, la bêtise a éviter de dire!

Cela n'empêche pas non cet intervenant à préconiser de ne jamais mettre de sel dans l'eau... Ben bien sûr! Forcément, surtout si on conserve des coraux mous dans un aquarium avec une vente de poisson eau de mer, c'est à dire un aquarium marin! Car il est bien évident que des poissons salés sont des poissons panés tant qu'on y est.

En conclusion, l'émission matinale de France 2 d'aujourd'hui était .. pourrie! Il y a des jours où les spécialistes de la TV feraient bien de demander des conseils, et pour cela, pas besoin de connaître le résultat d'un jeu de chance pour savoir si on peut ou non faire.

samedi 25 juin 2011

Du choix des premières lettres des mots: le A

S'il existe bien une chose importante en orthographe, y compris taxonomique, biologique, scientifque, c'est la première lettre! Ainsi, le préfixe d'un mot en a comme abiotique signifie l'inverse du mot "biotique"! On voie évidemment rapidement la différence!

Le préfixe "a", qui en grec, indique un privatif, c'est à dire une absence. AInsi, abactérien indique un manque de bactéries, etc. Curieusement, le mot absence commence par le "a"... mais là, la racine est plus longue avec "ab".

Mais la lettre "a" va plus loin, car elle est aussi le symbole de l'adénine dans la formule des nucléotides et de l'acide adénylique dans la séquence des acides nucléiques. Le "a" est également le symbole de l'alanine dans la formule des protéines.

Le "A" désigne aussi un groupe sanguin du système ABO. L'antigène de groupe A (oligosaccharide membranaire) est caractérisé par la présence d'une N-acétylgalactosamine.

Le A est encore une vitamine, le symbole du sang artériel, il existe une strie A et c'est le symbole de l'ampère, unité d'intensité électrique ou mieux, associé à un autre préfixe, c'est le symbole du préfixe alto-, qui indique une division par 1018 de l'unité qu'il précède.

Le °A est également le symbole de l'angström, unité de longueur valant 10-10 m.

On le constate, il y a beaucoup à dire sur les mots en A.

Il en va de même pour chaque mot en e ou chaque mot en y.

La première lettre d'un nom, d'un adjectif, etc., est primordiale : sans elle, chaque locution devient littéralement incompréhenssible! C'est aussi ce que propose le magazine biotique : une explication du langage par l'actualité scientifique.

jeudi 16 juin 2011

Mer Rouge et vertébrés

La Mer Rouge, même si elle est bleue la plupart de l'année, prend bel et bien un teinte rouge à certaines occasion, en particulier le bloom de certaines cyanobactéries. Cette mer est assez particulière car assez fermée, un peu comme la mer Méditerranée. A ce titre, la Mer Rouge occupe une place assez particulière.

Sa pointe septentrionale, avec le Golfe d'Aqaba et le Golfe de Suez, se situe effectivement aux frontières des latitudes tempérées. C'est uniquement grâce aux températures estivales élevées de l'atmosphère et à un brassage important de tout le milieu marin que l'eau ne descend pas en hiver en deçà de 20 °C, autorisant la croissance active des coraux!

C'est pourquoi la Mer Rouge constitue la limite septentrionale d'apparition des espèces coralliennes édificatrices de récifs. C'est ainsi que qu'on y trouve aussi de nombreux mammifères marins et des grand poissons cartilagineux comme le requin, y compris des espèces comme le grand requin blanc.

Le réchauffement climatique, aidé par l'accumulation de gaz à effet de serre, insiste ainsi sur l'émergence, en remontant vers le nord, de certaines espèces animales, y compris des espèces d'anémone de mer, dit encore animaux-fleurs.

La Mer Rouge est ainsi un des éléments de la Vallée du Rift de l'Afrique de L'Est. Elle n'est en relation avec d'autres mers qu'en deux endroits : au Nord avec la Mer Méditerranée, par l'intermédiaire du Canal de Suez et au Sud, la passe de Bab el Mandeb est son seul point de contact avec l'océan Indien.

Vue l'étroitesse de ce détroit, les échanges d'eau sont limités...

Détritivore, détritiphage, saprophage : lequel

Dans les messages et sur de nombreuses pages, on se rend compte que les aquariophiles (mais aussi de nombreux amateurs parlant d'animaux) utilisent des termes qui ne sont pas forcément les meilleurs : est-ce dû à une simplification populaire, d'une acception ancienne qui reste dans les mémoires? Je ne sais pas, mais toujours est-il qu'il est utile de faire le point sur ces différents mots.

A la base, tout part du mot détritus qui sont, globalement, des déchets organiques. En aquarium, l'inconvénient de ces déchets est qu'ils sont azotés : ils entrent dans le cycle de l'azote pour être transformés en azote minéral. Mais là n'est pas la question.

Le mot détritivore est tout à fait valable : son origine latine pour ses racines linguistiques sont bonnes. De plus, on voit facilement le rapport avec un milieu détritique, on pourrait dire d'un organisme détritivore qu'il dévore les détritus. Et cet organisme détritivore a pour habitat une zone détriticole. Pour l'instant tout semble logique, et ... ça l'est.

Ensuite, le mot saprophage : il est directement synonyme (avec quelques nuances) du mot détritivore, sauf que les racines étymologiques sont grecques au lieu d'être latines. Son usage est donc recommandé mais il sera moins bien compris du grand public.

Là où ça se corse, c'est avec le mot détritiphage... et cela tourne en mauvaise mayonnaise de ce côté-là : mélanger une racine grecque (phage) avec une racine latine (détri), c'est déjà assez barbare (même si la langue française ne l'interdit pas), mais en plus, ça prête à confusion car tout mammifère serait détritiphage.

En conséquence, autant rester simple et employer le mot détritivore : c'est parlant et il n'y a pas de confusion.

mercredi 20 avril 2011

Les araignées et mygales sur le portail

Depuis l'extension du portail aquatique au domaine de la terrariophilie, ce sont de nouveaux animaux terrestres qui sont désormais décrits dans l'AquaBDD, la base aquatique. Et en particulier des papillons, des araignées telles que les mygales et des coléoptères; mais cela ne s'arrête pas à cela car une section est destinée à accueillir des fiches de description sur les reptiles, lézards, geckos, etc.

Brachypelma albopilosum

Parmi les grandes araignées, on peut notablement parler des grandes mygales d'Amérique centrale comme la magnifique Psalmopoeus cambridgei ou encore Brachypelma smithi. Ces mygales, que les américains nomment tarentules, ne sont finalement pas très exigeantes pour leur maintenance en terrarium dont les dimensions peuvent rester modestes, typiquement d'une largeur et longueur double ou triple de l'envergure des ces grandes araignées. Ainsi, des tarrariums d'environ 30 cm de côté suffisent souvent à conserver une femelle (plus grosse que les mâles).

Ces arachnides sont regroupés avec les scorpions dont ils sont assez proches au niveau génétique.

A noter que les grandes mygales ont une durée très variable entre mâle et femelle. Ainsi, si un ma^le de mygale ne dépasse guère 1 an de vie après toutes les transformations qui le sortent du stade juvénile de mygalon, les femelles, dans de bonnes conditions, peuvent vivre 15 à 20 ans voir plus! L'engagement sur le long terme nest donc bien un critère à prendre sérieusement en compte.

mardi 22 mars 2011

Nouvelle section du portail avec un forum terrariophilie

Après l'engouement de quelques membres, et la présence d'un spécialiste, l'idée d'ouvrir une section de forum destinée à accueillir des discussions sur la terrariophilie s'est rapidement vu confirmée. Cela devenait évident et une sorte de continuité pour accompagner le portail aquatique.

Car l'idée maitresse est peut-être là : accompagner le nom du site sous plusieurs déclinaisons et fovoriser tout le milieu aquatique, voir même seulement humide en maintenant de la sphaigne et des plantes à chlorophylle en compagnie d'animaux "terrestres" (par opposition à immergé par obligation). Grâce à cette extension nominative, il est désormais plus facilement possible de disctuer de grenouilles, de dytiques ou d'autres bestioles encore mal connues sur le site puisque ce début est juste un balbutiement.

Pour ma part, je découvre des animaux comme la grenouille Dendrobates azureus qui m'était totalement inconnue, tant par sa sublime beauté bleutée que par ses relativement faibles exigences en maintenance. Mais ce n'est pas le seul animal intéressant dont il est questions dans cette nouvelle partie du site, on peut par exemple y découvrir un dytique (je ne connaissais absolument rien de leur existence sur notre planète!) comme l'espèce
Cybister lateralimarginalis qui semble tout à fait agréable.

Aussi, n'hésitez pas à venir enrichir cette nouveauté du portail aquario, et désormais terrario...

jeudi 10 février 2011

Identification d'algues

C'est suite à cet article sur le comment identifier des algues en 3 questions préliminaires, qu'on peut s'interroger sur la validité d'une telle procédure aussi simplifiée.

Ainsi, si les algues marines sont vraisemblablement un bienfait à un certain niveau en aquarium, l'aquascaping en eau douce ne tolère absolument pas cet état. Et l'identification des algues prend alors une importance capitale. Il existe pourtant une algue bien connue des aquariophiles d'eau douce avec la fameuse algue-balle, Cladophora linnaei. Mais si on peut l'introduire dans certains aquariums, surtout pour y conserver quelques crevettes et leur un offrir un support alternatif aux mousses végétales (voir les mousses végétales aquatiques en aquariophilie), on peut quand même douter du réel intérêt et l'apport de cette algue dans le cycle de l'azote.

C'est par ailleurs une question et interrogation récurrente : est-ce qu'une algue consomme ou pas certains éléments dans l'eau, et en particulier des éléments "nocifs" (ou gênants) dans un aquarium.

Si l'on se réfère à la méthode du Dr Addey en aquariophilie marine, il tombe sous le sens que oui, puisque son système d'épuration de l'eau est entièrement basé sur les capacités d'adsorption des nitrates et phosphates par des algues cultivées uniquement dans ce but.

Toutefois, on peut également présumer que certaines algues n'ont pas toutes les mêmes facultés, ni surtout ces qualités "idéales"! Aussi, l'identification des algues, au moins pour le genre, sinon la famille, est d'une vraie utilité.

mercredi 2 février 2011

Poisson clown en goguette

La goguette est un lieu de joie, une évasion telle que l'a recréée les studios de dessin animé avec Nemo. Ce poisson est un poisson clown de l'espèce Amphiprion percula ou peut-être Amphiprion ocellaris.

Ces poissons en aquarium d'eau de mer sont assez facile à garder car ils sont assez tolérants. Leur système de vie matriarcal est, de plus, très éducatif avec la transformation d'un poisson mâle en femelle dominante dès que la seule femelle occupant une anémone de mer telle que l'Entacmaea quadricolor ou une grande Heteractis magnifica vient à mourir. Rappelons brièvement que l'espérance de vie d'un poisson clown peut atteindre 15 ans assez aisément (le record est de 21 ans) en captivité, on prendra donc toutes les mesures nécessaires pour éviter d'avorter et d'écourter cette longévité.

photo trio Amphiprion percula

Un aquarium de 150 litres est suffisant avec la première anémone de mer citée, et il n'est point besoin de déployer des artifices techniques coûteux.

jeudi 20 janvier 2011

Le saviez-vous? Les plantes aquarium sont de plus en plus nombreuses, en variétés et qualités, en formes différentes selon les conditions de culture en immergé ou émergée. Mais certaines plantes aquatiques restent des standards et des valeurs sûres. Parmi ce quelques plantes, qui résistent de plus à de nombreux herbivores, on peut citer :
La liste pourrait être allongée, mais ces 4 plantes sont une bonne base solide de plantation d'un aquarium d'eau douce!

Microsorum pteropus

Toutefois, en fonction de la spécialisation de votre aquarium planté, il faudra songer à exploiter des plantes pour phytophages, c'est à dire franchement résitantes aux poissons, et même aux escargots dont le régime alimentaire est la phytophagie : certains animaux aquatiques sont herbivores, mais la liste de plantes dans ce lien permet d'éviter de trop gros dégâts.

Enfin, il faut également penser à quelques spécificités de maintenance, comme avec les labirynthidés (le poisson combattant typiquement) qui apprécient les plantes de surface. Ces plantes apprécient une forte lumière pour l'éclairage, vous pouvez y aller lourdement sur les watts : elles aiment!

Les plantes aquarium sont vraiment adaptées à tout type de situation, il faut juste savoir choisir.