vendredi 20 juillet 2012

Aquascaping, terrascaping et landscaping : il faudrait amerrir

Si en aquariophilie, on connaît bien l'aquascape consistant, basiquement à recréer un paysage terrestre au sein d'un aquarium, le dernier numéro de la revue ReptilMag de juillet 2012, tente d'introduire le terme de terrascaping. Et là, la terminologie vient heurter un mot déjà utilisé par les anglophones et cela devient également un non-sens puisque le terrascaping est alors censé recréer un paysage terrestre dans un terrarium qui, par essence même, est déjà … terrestre. Ca sent la copie légale, ça!

un aquaterrarium monté en terrascaping

Si bien que les anglophones, au lieu de terrascaping, utilisent plutôt la terminologie de landscaping, art mettant en œuvre une copie d'une photo d'un paysage terrestre, sans tenir compte des besoins (parfois essentiels) des animaux captifs. La photo montre aquaterrarium : faut-il alors dire qu'il s'agit d'un aquaterrascaping? … Et si on pensait un peu plus à la photosynthèse et à soigner correctement les plantes qui sont les acteurs mis en avant dans n'importe quel "scaping"!

D'ailleurs, pour les spécialistes du terrascaping outre-Atlantique, la manœuvre ne se limite absolument pas au terrarium, le mot terra étant à prendre en son sens étymologique, c'est-à-dire la terre. Pour les anglophones, le terrascaping consiste simplement à créer un paysage, pas forcément "naturel", où il fait bon vivre : cela peut être un lieu aménagé pour le barbecue géant de la famille… Le terrarium, à moins qu'il ne s'agisse alors d'un "humanorium", semble bien éloigné de cette pratique professionnelle.

En outre, le terme de landscaping est fréquemment mis en avant lors de la constitution d'un paysage terrestre sur terre (si, si, on peut le faire :-) ), là, le principe de même de paysage terrestre, comme le création d'un habitat, une sorte de biotope, est compréhensible.

Voilà, certains pseudo-néologisme anglo-saxons francisés devraient vraiment être évités sous peine de friser l'antagonisme expressionnel et amerrir sur le mauvais côté des mers de la Lune… Heureusement, ReptilMag a exploité ce terme entre guillemets : comme quoi, les précautions sont de mise.

mardi 17 juillet 2012

La mangrove et les palétuviers, ce n'est pas un conte

Sans entrer dans la face fabuleuse d'un conte, l'histoire de la mangrove et des palétuviers va de pair, comme une association commensale inexpugnable. Si l'aspect intrinsèque de la relation d'une mangrove paraît évident avec le palétuvier, on oublie parfois les relations extrinsèques de cette forêt mi-terrestre, mi-marine avec son environnement et l'écosystème si spécifique qu'elle génère.

une mangrove de palétuviers rouges

Car c'est bien un biome complet qu'une espèce comme le palétuvier rouge Rhizophora mangle crée avec tout ce que suggère une telle unité écologique sur une telle surface, comme une sorte de récif pas seulement frangeant ni affleurant, mais littéralement aérien avec des espèces pouvant atteindre 8 m d'altitude (enfin, de hauteur…).

La mangrove, grâce aux branches en forme de racines qui se prennent pour des pattes multipliées par un grand nombre, offre ainsi un abri tant dans sa partie aérienne que sous-marine. Pour la zone immergée, les entrelacs de bois plantés dans la vase offre une sécurité aux poissons, des jeunes surtout, vis-à-vis de prédateurs aussi imposants qu'un requin ou un dauphin (n'oublions pas que ce dernier est piscivore!).

Les racines, enfouies dans le limon, stabilisent cette étendue vaseuse, évitant ainsi son érosion par le jeu des marées.

Mais ces écosystèmes sont menacés, gravement, rapidement, par l'activité humaine (comme d'habitude…) et si les mangroves venaient à disparaître, que deviendraient, non seulement les palétuviers mais aussi et surtout la foultitude d'organismes, petits, moyens et parfois assez grands qui survivent grâce dans ces lieux uniques sur la planète?

dimanche 15 juillet 2012

Comment choisir une animalerie en ligne

Le choix d'une boutique d'articles pour animaux, ce qu'on appelle par définition une animalerie en ligne, ou un e-commerce en ligne pour animaux de compagnie, les chats, chiens, poissons, oiseaux et les nouveaux animaux de compagnies, est à la fois facile et compliqué.

accueil d'une animalerie en ligne
Comme sur cette illustration (cliquez sur l'image), une animalerie en ligne doit être claire, simple d'usage et compréhensible, sans qu'à aucun moment, le visiteur potentiel client soit indécis sur son choix.

Que ce soit le prix des articles dans animalerie virtuelle, les frais de port, les possibilités de payements clairement identifiées, le programme de fidélité, les remises spéciales pour les bons clients ou les nouveaux (ça attire le chaland!), tout prospect visiteur de la boutique en ligne se doit d'être transformé en client, c'est une simple question de retour sur investissement.

Quel rapport avec un blog d'aquariophilie, me direz-vous? Et bien, les poissons dont il est souvent question ici sont directement concernés. Ce n'est pas la peine d'acheter un banc de poissons cardinaux comme l'espèce Paracheirodon axelrodi à moindre prix si c'est pour les voir mourir au bout de quelques heures, quelques jours à cause d'un matériel peu adapté!

Soyez vigilants, vérifiez que le payement offre des solutions normales, commandez en France si possible (à l'étranger, les recours en cas de difficultés sont quasiment nuls!), vérifiez la disponibilité du produit, et ben d'autres choses, mais avant tout, pensez à consulter les conditions générales de vente.